M. Stefano Faggioni, enseignant de musique au GYRE et lauréat du Prix Lunezia
- Catégorie : GYRE et les médias
Le 16 novembre dernier, M. Stefano Faggioni, enseignant de musique au GYRE et lauréat du Prix Lunezia était l’invité du « rendez-vous de Sonia » sur Rouge FM.
Stefano Faggioni est le lauréat du Prix Lunezia 2021 dans la catégorie "Musicare i Poeti" avec la chanson "Vergine Madre": reproduction musicale du chant XXXIII del Paradiso, qui conclut la Divina Commedia de Dante Alighieri et s'ouvre sur l'invocation de Saint Bernard de Clairvaux, prolongateur de la Règle et statuts de l'ordre du Temple, afin que Dante puisse profiter de la Visio Dei.
"La nature du texte nous amène à composer des œuvres classiques mais pour cette occasion je me suis dirigé vers une production entre musique pop et tradition classique: j'ai voulu expérimenter et oser. Je remercie le Prix Lunezia d'avoir reconnu l'innovation de l'œuvre. C'est un honneur pour moi de recevoir cette reconnaissance qui me rapproche de mon Italie bien-aimée.
La chanson « Vergine Madre » respecte parfaitement la métrique du texte donné et chaque phrase musicale est intégrée avec une attention méticuleuse dans les parties structurelles de la chanson.
Le refrain a été délibérément composé sur les versets "Così é germinato questo fiore " donnant de l'accent et de la valeur au Fils Sauveur; par contre le Bridge a été composé sur les derniers versets "Tu se 'colei" donnant lumière et valeur à la Vierge Marie."
Lien pour écouter l'oeuvre :
Prix Lunezia :
http://www.premiolunezia.it/.../finalisti-premio-lunezia...
Lien vers le podcast de l’émission :
Texte de l'oeuvre:
Vergine madre, figlia del tuo figlio, /
umile e alta più che creatura,/
termine fisso d’etterno consiglio, /
tu se’ colei che l’umana natura/
nobilitasti sì, che ‘l suo fattore/
non disdegnò di farsi sua fattura./
Nel ventre tuo si raccese l’amore/
per lo cui caldo ne l’etterna pace/
Così è germinato questo fiore./
Qui se’ a noi meridiana face/
di caritate, e giuso, intra i mortali,/
se’ di speranza fontana vivace./
Donna, se’ tanto grande e tanto vali,/
che qual vuol grazia e a te non ricorre,/
sua disianza vuol volar sanz’ali/.